12.04.2017

La photo de skate

Rédigé par:
Florian Gruet

12.04.2017

La photo de skate

En Méditerranée, on n’a pas des vagues tous les jours. Du coup, quand l’envie de surfer est trop forte il y a une alternative : le skate. C’est facile à transporter, vraiment amusant et il en existe de toutes les formes et pour toutes les disciplines (vitesse, slalom, street, cruising, dancing et j’en passe). Mon coup de cœur, c’est les cruisers : parfaits pour la balade, pas trop grands ni trop petits et certains ont un design à tomber !

Du côté où j’habite, ce n’est pas les montagnes qui manquent. Et qui dit montagnes, dit routes de montagne et pentes sympathiques à descendre en skate ! Il y en a pour tous les niveaux, de la grosse pente bien raide à la petite descente sans danger. Pour savourer un moment entre amis, rien de mieux que l’arrière-pays Mentonnais : il regorge de cols et de routes plutôt tranquilles avec quasiment pas de circulation. Attention quand même, il faut rester vigilant, il est préférable de choisir une route dégagée avec une bonne visibilité pour pouvoir anticiper les éventuels passages de voitures.

Quand je pars en séance de skate et que j’ai envie d’en faire des photos, mon sac Manfrotto Bumblebee 220 est, encore une fois, mon meilleur compagnon. Avec lui, j’ai de quoi emporter tout ce qu’il me faut : un Canon avec grand-angle, un trépied, mon Fuji X100S et d’autres accessoires comme des batteries, un chiffon, de quoi s’hydrater, etc.

Pour ce type de photos, j’affectionne particulièrement les ambiances de coucher ou lever de soleil pour avoir une lumière diffuse et des ombres pas trop marquées. J’en profite aussi pour travailler en contre-jour, un autre style que j’aime beaucoup.

En photo de skate, on a le choix : on peut faire du filé pour avoir une impression de vitesse ou alors figer l’action si les conditions de lumières le permettent. Pour réaliser de beau filé (photo avec un flou de vitesse), je suis mon ami en skate moi aussi pour que lui soit à peu près net, mais que le paysage tout autour soit flou avec une vitesse d’obturation autour de 1/15. Pour le reste (Iso, ouverture), je laisse en automatique pour me concentrer sur mon équilibre et mon cadrage. Oui, parce que tomber avec son matériel dans les mains, ce n’est pas très agréable… C’est du vécu ! Pour les photos figées, on règle la vitesse à 1/500 au minimum pour espérer avoir un cliché bien net. Pensez aussi à l’ouverture minimale de F5,6 voire F7 pour avoir une profondeur de champ assez grande. Enfin, si la lumière est bonne, ne pas hésiter à augmenter encore la vitesse.

Encore quelques photos avant de descendre des montagnes, dans les ruelles d’un village ou sur le bord de la route. On profite du silence encore un peu avant de retrouver le bruit de la ville et sa circulation.

En redescendant vers la ville, on en profite pour faire encore quelques photos, avec un grand-angle pour capter un maximum de choses sur l’image : les montagnes, mon ami en skate et une belle lumière du coucher de soleil.

Sur le bord de la route, une dernière pose en espérant que demain il y ait des vagues pour aller surfer !

Florian Gruet

Français

*Guest Blogger Avril 2017 pour Manfrotto*
Photographe Outdoor spécialisé dans le milieu aquatique, Florian adore se mettre à l’eau au petit matin avec son appareil photo pour capturer les paysages aquatiques de sa région et d’ailleurs. Au travers de ses photos, il documente avec passion la scène surf entre L’Italie et Cannes.

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